Haro sur le plastique !

Que ce soit dans les mouvements minimalistes, zéro déchet ou écolo, une des bêtes noires est le plastique. Énergivore dans sa fabrication, issu de la pétrochimie, polluant, mauvais pour la santé,  mettant des centaines d’années pour se dégrader, j’en passe et des meilleurs. Après son avènement suite à la deuxième guerre, vu comme une matière innovante et fun , le plastique de nos jours ferait mieux de disparaître de nos vies.

Concrètement il est facile de diminuer ce dernier par notre consommation. Acheter moins de produits emballés, favoriser le vrac ou les aliments vendus dans des bocaux en verre , le frais et le fait maison. Mais que faire de ses anciens ustensiles, objets, boîtes etc que nous avons chez nous depuis longtemps ?

verre vs plastique

En ce qui me concerne c’est un vrai dilemme. Beaucoup de personnes dans une démarche plus respectueuse de l’environnement et de leur santé, font le choix de se défaire complétement de ces objets démoniaques, pour  racheter des équivalents en verre, en bois ou en métal, avec très souvent en plus le tampon « Made in France ». Mais à mes yeux, ce n’est juste que déplacer le problème. Car même si nous ne les avons plus à portée de mains, ils continuent à exister chez quelqu’un d’autre , si on les a vendu ou donné. Ou pire, si on les a jeter à la poubelle, ils finiront incinérés ou enfouis, une vraie catastrophe écologique ce truc ! Alors que faire ?

Moi je ne peux me résoudre à mettre ces boites en plastique (qui sont les principaux résidus en cette matière restant dans ma cuisine) dans mes ordures. Et je n’ose pas refiler ça à un(e) autre en me disant que sa santé m’importe peu. Je les ai donc conservées, je m’en sers encore un peu, en alternant avec des bocaux en verre. Parce qu’il faut être honnête, les bocaux en verre , c’est quand même bien plus lourd dans le sac pour mettre son repas ! J’ai conscience, que je prends un risque pour ma santé en les utilisant, mais j’estime que je fais déjà pas mal d’efforts à côté pour en prendre soin. Et je suis vigilante au maximum sur mes achats au quotidien.  Certaines anciennes boites de glace me servent pour mettre de la peinture, ou faire mon henné. Je peux m’en servir pour mes achats à la coupe, ou pour les olives en vrac. Je tente tant que je peux de leur trouver une utilité. Et je casse les pieds de mon entourage pour qu’il n’en achète plus 🙂

Si vous avez des idées à ce sujet, je suis preneuse ! A votre avis, faut il changer tout son attirail culinaire de A à Z ? Ou conserver ce que l’on a déjà ?

Le cri de la carotte (acte 1)

Je suis devenu végétarienne à l’âge de 13 ans. Pourquoi ? Je ne le sais plus vraiment…l’ai je su un jour ? Cela s’est fait du jour au lendemain comme une évidence. un choix de vie. Peut être était ce un tour joué par l’adolescence par provocation ou contradiction envers mes parents. En tout cas, une des plus grosses prises de position de ma vie. Cela s’est décidé de manière tellement naturelle, que j’ai encore du mal à répondre , à l’heure actuelle, à ce fameux « Et pourquoi es tu végétarienne? ». Comme je ne fais pas de prosélytisme, que je n’aime pas les débats, et tout simplement que je n’aime pas trop me justifier. Je réponds souvent « par goût et parce que je n’en ressens pas le besoin ». Quand je suis en forme, je rajoute parfois « parce que je n’approuve pas les méthodes d’élevages et d’abattage actuelles. »

 

 

Minolta DSC

A vrai dire, à l’époque je n’avais aucune connaissance de l’impact écologique et des conditions d’élevage. Une chose était claire dans mon esprit d’ado, même si je peinais à mettre des mots dessus. C’est que je ne supporte pas la suprématie humaine sur le monde animal. Qui sommes nous, pour nous croire supérieur à eux ? Eux si forts, si intuitifs. J’ai du mal avec l’anthropocentrisme, cette société qui tourne autour de son nombril humanoïde et oublie de voir les choses globalement. Pourquoi leurs vies vaudraient elles moins que la nôtre ? Alors que nous ne serions rien sans eux, sans cette nature, cette écosystème…

Mon changement alimentaire s’est quand même fait crescendo. Tout d’abord, il a fallu du temps à mon palais pour se déshabituer. Un petit temps pour lâcher le cervelas (ce nom me dégoûte maintenant) qui fut la charcuterie préférée de mon enfance, et qui avait une profonde attache affective. Liée à ce rituel du stand boucherie charcuterie sur le  marché où j’allais avec ma mère , et où le gentil vendeur m’en offrait toujours une tranche. Le foie gras aussi fut difficile à arrêter car j’en aimais vraiment le goût. Et puis il a suffit d’une visite dans une ferme de Dordogne lors d’un voyage scolaire , pour calmer mon ardeur. Puis quand j’ai appris , qu’en plus de la maltraitance , ce foie gras résultait d’une maladie liée au gavage intensif. J’ai eu encore moins de regret.  Le 2ème point qui a fait que cela s’est fait pas à pas, est mon entourage. Principalement mes parents, et aussi par rapport à mes amis et leurs invitations à des repas. J’ai donc continué à manger du poulet jusqu’à ce que j’habite seule.Pour rassurer les miens. J’avais déjà arrêté le poisson par dégoût, puis la viande. Venant d’une famille de « chasseurs cueilleurs » faisant tout eux même, ils m’ont élevé avec de bons produits, des truites de la rivières à l’assiette, des terrines faites maison (bien que je ne me revois pas en manger). Ca été un choc pour eux. Presque 20 ans après , mon père espère toujours que je revienne à un régime carné. Ayant réussi à remanger un peu de poisson en vivant en Normandie, il pense que tout est possible… Mais ce n’est pas d’actualité.

On reste avec la nourriture pour découvrir cette fois-ci les délicieuses illustrations de mode composées uniquement de fruits et de légumes signées Gretchen Röehrs.  Couleurs nature C'est dans la belle ville de San-Francisco aux Etats-Unis que cette illustratrice de mode met en images ses:

illustration : Gretchen Röehrs

Ils étaient inquiets pour ma santé. Malheureusement la suite leur a donné raison. A l’âge de 16 ans environ, au moment de me faire retirer les dents de sagesse, l’opération a été annulée. A cause d’une forte anémie qu’on venait de déceler. Ce qui rendait mon sang très fluide et aurait pu me mettre en danger , si l’opération avait été faite. Les causes: mon végétarisme et des règles abondantes. Première cure de tardiféron. Et pas la dernière. A vrai dire, lorsque j’ai arrêté de manger de la viande, j’étais une enfant et je n’avais pas conscience des différents apports des aliments. Je n’avais pas vraiment compris en quoi cela crée des carences, ni qu’être une femme compliquait la tâche. Le végétarisme était encore peu répandu, mal connu , et pas très bien vu…Et internet n’existait pas. Je n’étais donc pas dans une démarche de recherche sur le sujet pour comprendre et contre balancer l’absence de protéine animale. Il m’a fallut du temps pour connaître les astuces. Associer les agrumes aux légumineuses pour fixer le fer. Comprendre que certaines choses empêcher en revanche de l’assimiler, comme trop de théine, etc. Du temps pour découvrir la spiruline, la salade d’algues, les graines germées et autres curiosités,ou réussir à cuisiner le tofu (et ce n’est pas encore gagné) . L’alimentation étant un vaste champs de contradictions, de débat et de polémiques., il est difficile d’y retrouver ses chatons. Par exemple, je me suis longtemps basé sur l’association céréales + légumineuses pour créer des protéines végétales. Puis j’ai appris que c’était une fausse croyances. J’ai rajouté le soja à mon alimentation. Puis j’ai appris que cela avait un impact sur mes hormones et que la culture de soja toujours grandissante était un désastre écologique. J’ai eu des avis divers et variés sur le thé, oui-non , vert-noir, tralala.. Bref ! Actuellement je reste à l’affut pour apprendre de nouvelles choses dans ce domaine, mais je fais les choses à ma sauce, suivant mon instinct et mes envies.

Il y a un an et quelque, je l’avoue, j’ai…. (suite au prochain épisode).

Les quatre accords Toltèques

J’ai lu il y a quelques temps, un livre qui m’a appris énormément. Une réflexion pour un mieux vivre , ensemble et pour soi. Une technique pour améliorer la communication. Régulièrement j’en relis les préceptes, car même si la base semble simple; l’ intégrer et la mettre en place est loin d’être évident (en tout cas pour moi). Je ne peux que vous conseiller, de lire les quatre accords toltèques, en attendant voici en résumé  4 voies du bien être.

Le texte qui suit n’est pas de moi, il est le regroupement du texte initial et de lectures faites sur le sujet ; trouvées sur internet.

Que votre parole soit impeccable :

« Parlez avec intégrité, ne dîtes que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous, ni médire autrui. »

Cultiver la modération dans ses propos; ne  pas en dire trop, ni trop vite. « La clé, c’est l’attention à notre discours intérieur. »Les critiques et les jugements que nous cultivons sur autrui, mais aussi les sempiternels « Je suis nul », « je suis incapable » ou « je ne suis pas beau/belle » que nous entretenons à notre sujet; sont des paroles négatives qui polluent notre mental. Or elles sont des projections, images faussées en réponse à ce que nous croyons que l’autre ou le monde attend de nous.

Conclusion: parlons peu, mais parlons vrai, en valorisant aussi nos atouts et ceux des autres.

N’en faites jamais une affaire personnelle:

« Ce que les autres disent ou font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. »

Les paroles et les actes de l’autre ne vous concerne pas en propre. Cela lui appartient, car c’est l’expression de ses propres croyances. Vous êtes critiqués ou encensé ? C’est l’image que l’autre se fait de vous. Mais ce n’est pas vous. De même, les événements qui surviennent ne sont pas toujours des réponses à notre comportement. Nous devons sortir de cet égocentrisme qui nous fait croire que tout ce qui arrive autour de nous est une conséquence de notre attitude. Le « moi-je » nous maintient dans l’illusion. Et donc dans la souffrance.

L’objectif: Laisser à l’autre la responsabilité de sa parole et de ses actes, et ne pas s’en mêler. Cela suffit souvent à calmer le jeu.

-Ne faîtes pas de suppositions:

« Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. »

Nous supposons, élaborons des hypothèses et nous finissons par y croire. Poison émotionnel, pour s’en libérer il faut apprendre à mettre les choses à plat, par exemple en exprimant ses doutes. Ce qui implique d’apprendre à écouter et être capable d’entendre.

Comment s’y prendre ? : Il s’agit de prendre conscience que nos suppositions sont des créations de notre esprit. Dès lors que nous élaborons un comportement de pression; source d’angoisse et de stress.

-Faites toujours de votre mieux:

« Votre mieux change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous jugez. »

Cet accord découle des 3 autres . Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre énergie et vous finissez par agir contre vous. Mais si vous en faites moins, vous vous exposez à la frustration, à la culpabilité et au regret. Le but est de trouver le juste équilibre.

Comment s’y prendre: Ce  qui est juste pour soi ne dépend en aucun cas d’une norme. Le pire piège est la course à la perfection. L’un des meilleurs moyens d’éviter ce travers est de remplacer nos « Je dois faire ceci » par des « Je peux faire ceci ». Cela permet de s’approprier pleinement l’objectif à atteindre; sans se soucier du jugement et des attentes des autres.

Pour une lecture plus approfondie :

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Belle journée à vous !