Suis je minimaliste ?

Le minimalisme est souvent associé au mouvement zéro déchet. Ça a le vent en poupe en ce moment , et tant mieux ! Etant dans une démarche de réduction de mes déchets et de lutte contre la surconsommation, je suis bien sûr touchée par cet idéal. Et je souhaitais faire un bilan avec vous là dessus.

L’idée c’est de vivre de peu mais vivre mieux. « Less is more » comme pourrait le traduire de manière synthétique nos amis anglophones.  Si vous avez 2h devant vous je vous conseille d’aller voir ce documentaire qui vous éclairera sur le sujet. (voici la bande annonce)

Selon Fumio Sasaki un des pionniers japonnais de cette tendance « Le minimalisme est un style de vie dans lequel vous limitez ce que vous possédez à l’absolu minimum dont vous avez besoin pour vivre. » Alors en suis-je là ? Lire la suite

Avis de tempête

Etant déjà dans une recherche d’épurement de ma déco depuis quelques années, et tentant de me détacher au maximum de la possession matérielle. La plupart des objets qui peuplent ma vie, sont là car je les aime ou j’en ai besoin. Mais après mes quelques jours de vadrouille et la lecture de l’article de « Crayons et Chiffons » sur une méthode japonaise pour réorganiser sa maison (ici).  Une fois rentrée chez moi, j’ai eu envie de changement ! Je me suis sentie étouffée dans mes 30m carré. J’ai donc décidé de me fixer des objectifs pour cette année.

  • Faire du tri dans ma bibliothèque: Minolta DSC

 

Je la trouve surchargée ! (En même temps c’est l’élément centrale de ma pièce). Il y a quelques temps, j’avais commencé à faire du tri dans mes livres. Je comptais relire tous ce que j’avais sur mes étagères, pour décider si je les garder ou pas. Je vais reprendre cette démarche, en alternant tout de même mes lectures avec des bouquins que j’ai acheté récemment ou que je prendrai à la médiathèque. Comme en plus; j’aimerai déménager, je sais que le pire ce sont bien les cartons de livres !! Ce tri fait, je les donnerai, les troquerai ou peut être en vendrai-je quelques un (je ne suis pas Crésus tout de même 🙂 ) .

  • Utiliser mes livres de cuisine

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Les livres de cuisine c’est chouette, mais le mieux c’est de s’en servir. J’estime que je ne les consulte pas assez. J’ai donc décidé, de réaliser un maximum des recettes que renferment ces ouvrages. Et si je me rends compte, que ce qui y est proposé ne me convient pas ou est difficilement réalisable; je m’en séparerai.

  • Finir mes épices

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Je souhaite aussi minimiser les pots à épices dans ma cuisine. Certaines de mes épices datent de mon ancien appartement en Normandie, et ont attendu dans les cartons quelques temps…Donc autant dire que ça commence à faire un bout de temps. De plus, j’ai récupéré les épices de l’ancien locataire. J’ai du coup des produits en double. Je me rends compte, que je me sers principalement d’ herbes de Provence, et le reste est un peu passé aux oubliettes. Malgré leurs bienfaits pour la santé. Je vais donc, finir ces pots et ne racheter que ce dont j’ai besoin sur le moment.

  • Continuer à éclaircir ma garde robe

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Comme je vous en ai déjà parlé, je fais régulièrement le tri dans mes vêtements. Actuellement, j’ai envie de renouveler ma garde robe. Je les donne principalement. J’ai plus de mal pour les troquer ou les vendre. (Parce que je ne me penche pas sérieusement sur le sujet.) Maintenant, j’ai décidé en plus de tout ça, de récupérer le tissus de certains. Pour coudre ou fabriquer des choses de mes mains.

  • Me défaire de certains objets

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Je pense que je n’ai pas énormément d’objets, mais je vis dans un studio donc cela se remplit facilement. Les espaces vides ne me dérangent pas, au contraire. La plupart de mes bibelots  ont une valeurs esthétiques ou affectives. Mais je me rends compte, en particulier pour ma collection d’objets slaves, que je ne les regarde plus. Je les trouve toujours beaux, mais ils font partie du paysage. Donc je réfléchis, à soit m’en séparer, soit les mettre de côté pour les ressortir plus tard….Mais très franchement , ils n’ont pas d’utilité. Plus les petits trucs et les machins qu’on entasse sans savoir pourquoi.

 

Et si avec tout ça, je ne me sens pas plus légère !

Et vous, quelle relation entretenez vous avec les objets de votre quotidien ? Etes vous plutôt gros collectionneurs ou minimalistes ? 

 

 

A livre ouvert

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« Ne m’amenez pas dans une librairie, ou j’achète tout! » Tel était mon adage fût un temps.

Oui j’aime les livres. Et oui, j’aime cette sensation d’être dans une bulle, voyager dans le temps, l’espace, l’instant d’une lecture. Assez bateau comme approche, soit. Le goût de la lecture m’est apparu assez tard au final. Même si j’ai toujours vu certains membres de ma famille ou des amis lire. Et que j’ai grandi entourée de livres, en recevant souvent à mes anniversaires. Mais je préférais nettement jouer à la barbie, me raconter des histoires et je l’avoue…regarder la télé ! Ah celle là ! Et puis il y a eut Alice, de la collection verte, qui attendait sur mon étagère. Alice la blonde, maline, américaine -si mon souvenir est bon- ,si courageuse , et qui sait démêler la moindre enquête. Je crois que ça part de là, vraiment. L’envie de la retrouver dans d’autres aventures, l’envie d’être un petit peu elle…

Et puis l’attrait est allé crescendo. Il y a eut les lectures  scolaires, laborieuses lectures, pas toujours terminées. Mais qui finalement m’ont laissés des souvenirs profonds, encore à l’heure actuelle. Des personnages, des paysages imaginés à partir de descriptions d’un Balzac ou d’un Zola. (Je me dis, d’ailleurs, qu’il serait intéressant de les relire, avec mon regard d’adulte, hors obligation scolaire). Vint ensuite, les périodes de latence, de chômage, de vacances, en attendant le train ou en voyageant à son bord. L’ami livre, le compagnon fidèle. Ses quatrième de couverture prometteuses, les points Relay tentateurs, les coups de coeur des libraires, les néo critiques littéraires de l’internet, les découvertes de dernières minutes et autres chroniques de Gérard Collard. Sans oublier, la passagère inscription aux achats mensuels (ou trimestriels) obligatoires d’une certaine filiale. Les librairies sont des boîtes de Pandore..

Oui mais voila, qui dit boîte de Pandore, dit source de meilleur comme du pire. Après une année de mauvaise pioche littéraire, suivie d’une petite baisse de revenus et surtout d’un déménagement. Mon point de vue sur ces pavés de papier, a quelque peu évolué. Même si les livres habillent, indéniablement une maison. Tous les cartons que cela représentait, et le fait d’imaginer que j’étais peut être au tiers de ma vie. Et qu’en continuant de la sorte, allait se rajouter encore des livres et encore des étagères, m’a quelque peu angoissé. Qu’est ce que cela m’apporte de posséder tout ceci?

J’ai commencé à me détacher de certains bouquins, que je savais ne jamais lire de nouveau, en les laissant dans des lieux publics. Avec un petit mot sur la première page, expliquant le système de livre voyageur. Je suis allée plus  souvent chez le bouquiniste. Puis je me suis remise à aller à la bibliothèque. Ce qui m’a permis au passage de prendre goût à la bande dessiné. Découvrant des auteurs, délaissant sans scrupule les lectures qui n’étaient finalement pas à mon goût. Et me disant que si j’avais un vrai coup de coeur, je pourrais toujours m’acheter ce dernier. Ce que je n’ai jamais fait jusqu’à présent à vrai dire.

Sacrée liberté au final ! J’en suis arrivée à ne plus acheter de livre, que pour en faire des cadeaux. Je m’en offre ou m’en fait offrir de temps en temps. Car mon amour pour l’objet, les librairies, et mon respect pour la profession, font que je ne veux pas voir tout cela mourir. Et les voir se laisser dévorer par de grosses franchises sans âmes, des taxes et de lois absurdes. Ma liste de lecture ne désemplit pas. Mais j’aborde mon loisir autrement, en essayant de trouver un équilibre entre mon amour livresque et mon besoin de légèreté matérielle.

Voici une initiative aixoise de livres voyageurs : <http://www.lagratuitenapasdeprix.org/

(Encore sur Aix en Provence) Vous pouvez déposer et récupérer des livres dans la bibliothèque libre d’accès au Bar associatif le 3c sur le boulevard Carnot.

Et enfin un nouveau concept, l’étape au dessus des cercles de troc de livres: la « free library » ou bibliothèque partagée. C’est à dire le prêt et l’échange de votre bibliothèque : <à lire ici

N’oubliez pas qu’un vendeur d’amazon prend le travail de 10 libraires.

Et vous, où en êtes vous ?