Il m’ouvre les yeux sur la vie elle même. La simplicité. Me fait entrevoir que si je suis encore en vie, c’est parce que j’ai envie de comprendre. Que je m’étonne encore face à la nature et que je cherche l’émerveillement. Que la complexité humaine m’intéresse toujours. Que les comportements animaliers, leur intelligence et leur intuition me fascinent. Et les liens entre les êtres qui peuplent cette Terre m’intriguent. Notre part animal…existe t elle ? Quelle est elle ?
Il me touche par sa sincérité. L’animal symbole de liberté, de l’enfance. Comme la fable du chien et du loup. Nous sommes ce chien, marqué par son collier et sa soumission, prompte au confort mais ne connaissant rien des grands espaces. Ils sont le loup, la bouffée d’air pur qui montre le chemin à suivre. La fougue. L’hédonisme. Il m’apprend la douceur de vivre. Profiter d’un rayon de soleil, humant l’air avec un plaisir nonchalant. Suivant ses envies.
Il me fait penser que la suprématie humaine est une vaste foutaise. Une erreur fatale. L’homme si facilement bourreau. Abattoirs honteux. Élevages maladifs. Créer des castes pour se justifier. Une cruauté inhérente pour congénères. Les jouissances d’un semblant de pouvoir sur l’autre.
Je me sens sur un pied d’égalité avec eux, car nous ne pouvons vivre l’un sans l’autre. Encore qu’eux, seraient peut être mieux sans nous, et s’en débrouilleraient aisément.
Dans ma bibliothèque d’amoureuse des chats : Le chat du hasard d’Annie Duperey; Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepulveda ; Le chat qui venait du ciel Takashi Hiraide; Pour l’amour de Finette de Remo Forlani; L’éducation féline de Bertrand Visage