
Quand j’ai prévenu mes amis que je me rendais à Dijon, bien sûr tout le monde m’a dit « Tu vas acheter de la moutarde ? » …non, ni moutarde, ni vin, ni escargot. Je suis revenue avec bien plus : un vrai coup de coeur (ainsi qu’un gros coup de soleil, accessoirement).
La dernière fois que je suis passée par Dijon, le temps était tellement mauvais. Que nous sommes juste sortis au plus vite de la voiture pour nous rendre au délicieux restaurant végétalien Lulu , et faire le chemin retour tout aussi vite. Le peu que j’avais vu m’avait donné envie de découvrir la ville. Cette fois, j’ai profité du pont du 14 juillet pour prendre le temps de me perdre dans les rues. Pour les amoureux de vieilles pierres et des espaces verts, Dijon est parfaite. Ce fut un régal pour mes yeux , même en s’éloignant du centre ville , les belles façades ne manquent pas. Tout est faisable à pieds, bien qu’il existe un réseau de tram très pratique.
Après une première balade dans le centre ville sous le soleil bourguignon, mon neveu (qui m’accueillait, merci encore !) m’a amené au salon de thé Manga T : 4 passage Darcy. Même si vous n’êtes pas fan du Japon et des mangas, ce lieu est à voir ! Vous pourrez y déguster des thés du Japon, ainsi que des friandises originaux. Pour ma part, j’y ai dégusté pour la première fois un bubble tea. Une boisson très rafraîchissante et étonnante à base de thé avec des perles de tapioca aromatisées. Ces perles éclatent sous la dent et diffusent leur goût sucrée. Si vous avez envie de vous poser le temps d’une lecture, tous les mangas sont en libre accès pour 4 € l’heure.

Pour clôturer la visite du centre ville, nos pas nous ont menés au hasard vers une expo photo dans une des salles du Palais des Ducs: « Dijon vu par Jonas Jacquel ». Des clichés en noir et blancs pleins de sensibilité, qui racontent chacun des histoires.
Ainsi que vers des statues géantes au musée de Rude :
Le lendemain , comme à mon habitude (et mon plaisir) je suis allée seule dans la ville pour pouvoir me repérer plus facilement et pour l’apprivoiser un peu plus. L’architecture m’a fait voyager dans le temps, parfois au moyen âge, parfois à l’époque du Roi Soleil ou encore avec ses volutes en fer forgé au début du XXème siècle. Quelques œuvres de street art se glissent discrètement sur certains murs. Aux pieds des arbres du boulevard G. Clémenceau, en ouvrant l’oeil, on peut distinguer des plantes sauvages, de la sauges et des fleurs comestibles. Un coup, de jardiniers guerilleros ?
A ma grande joie, j’ai découvert le trésor du musée des beaux arts gratuitement. Principalement des oeuvres du Moyen âge et de la Renaissance. J’en ai eu plein les mirettes et le coeur ! Impressionnée devant les tombeaux des Ducs de Bourgogne, émues face à des objets du quotidiens qui ont traversés les siècles.
Après ces quelques heures de marche, je me suis rendue au restaurant- boutique Urbanité : 9 rue de la Charrue. Pour me réhydrater . Ce lieu caché dans une petite cours, propose en plus de manger sur place ou boire un thé, d’acheter des objets insolites de créateurs. Incluant même la chaise sur laquelle vous êtes assis et le luminaires aux murs. Vous y trouverez sur un portant, des livres voyageurs. Que vous pourrez ramener avec vous.
Je me suis régalée au restaurant indien végétarien Le Shanti : rue 69 rue Berbisey. Que je vous recommande vraiment ! Des burgers végétariens, avec une variante sans gluten si vous le voulez. Des salades. Des jus frais à l’extracteur de jus. Des desserts plus tentants les uns que les autres, pour certains vegan.

Après ce bon repas, gargantuesque ! Il fallait bien digérer tout ça. La randonnée citadine continue. Je souhaitais me rendre à la savonnerie artisanale Solsequia: 17 rue Jules Mercier, qui propose des produits majoritairement bio, sans huile de palme, sans paraben et non testés sur les animaux. Ces savons sont vendus au poids et sans emballages !
Et pour finir de manière sportive, quoi de mieux que d’aller observer la ville du haut de la Tour Jean le Bon ! 316 marches !
Après un temps de repos pour mes pieds et mes jambes..Une fois que la fraîcheur repointait un peu le bout de son nez. Il était temps d’aller à la Péniche Cancale : port du canal. Un endroit atypique au calme, qui donne la belle impression de ne plus être dans le fourmillement urbain. Une péniche à quai, qui fait bistrot et soirée concert.

Avant le retour vers la Provence. Ce fut le sacro saint vide grenier dominical ! Même 2 pour être plus honnête. Un vers le Lac Kir, non loin de la vie citadine, un petit coin bucolique pour pic niquer, courir, flâner. Puis l’autre à Plombières les Dijon. J’y ai trouvé plein de beaux trésors.
En attendant le train, pour terminer mon séjour en beauté. La jardin botanique faisant face à la gare, a accueilli nos pas et nous a protégé de ses branches. On peut y voir outre ses belles allées et ses plantes des 5 continents. Des hôtels à insectes, des ruches dont vous pourrez trouver le miel à l’office du tourisme (un système d’adoption de ruche pour les dijonnais ayant un jardin est également proposé) , même un coin pour le compost où tout vous sera expliqué.
A peine rentrée, j’ai déjà envie d’y retourner. Afin de visiter ce que je n’ai pas pu voir, tester les autres restaurants végétariens que j’avais noté sur ma liste, ainsi que le brunch des halles, et retourner dans tous les endroits qui m’ont plu.
Et vous connaissez vous Dijon ? Avez vous apprécié cette ville ? Auriez vous des adresses à me donner ?