L’homme qui plantait des arbres

Minolta DSC

Encore un livre à mes yeux, fondamental. Tellement court qu’il pourrait être qualifié de nouvelle. Nous faisons un bond en arrière de quelques générations. Cela se déroule dans le sud de la France. Une rencontre silencieuse entre un jeune homme assoiffé de curiosité et de vie, et d’un homme de la terre, sans âge.Qui s’évertue à planter des glands de ses mains usées, mais belles. Il est coupé de tout. Les promoteurs gagnent du terrain et reluque les plus beaux espaces, sans se soucier de la faune et de la flore la peuplant. C’est intemporel et universel. La modernité écrasante face à un homme plein d’espoir, qui lutte sans revendiquer vraiment. Un message écologique avant l’heure. Mais aussi, une écriture pleine de respect et de tendresse. Touchant et efficace. On visualise très bien la garrigue, le petit hameau et l’homme avec son gros sac de graines.

L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono

Et en complément, dans la vraie vie,l’homme qui a planté à lui seul une forêt de 550 hectares : cliquez ici

Vieille Branche

Minolta DSC

C’est l’anniversaire de mémé ! Encore ? Déjà ? Mais que pourrait-on lui offrir, elle a déjà tout !

Gertrude vient d’accoucher, j’aimerais lui faire un cadeau original et qui dure…mais quoi donc ?

Non, cet article ne met pas à l’honneur l’art de tourner les phrases comme des slogans des années 80. Aujourd’hui il est question d’une idée jardino-pepinieristiquement formidable. Le cadeau classe qui traverse les âges dans une perpétuelle évolution, à la fois majestueux et intelligent. J’ai nommé : l’arbre (arbuste, plantes aromatiques et fleurs passent aussi).

Imaginez tout ce que cela représente et implique. Encore mieux que le 3 en 1. Tonnelle naturelle  qui rafraîchit l’atmosphère par son ombre, purificateur d’air, distributeur de fruits, petit bois de chauffage après la taille, bouquet de fleurs géant, objet de déco changeant selon les saisons, perchoirs à oiseaux, portique de balançoire, terrain de jeux pour jeunes grimpeurs assoiffés d’aventures, observatoire du monde vu d’en haut et des étoiles vu d’en bas.

A ma naissance, mon grand père -amoureux du jardin- à planté un noisetier. Même si actuellement je n’ai plus accès à ce verger. Je suis heureuse de savoir qu’il a grandit en même temps que moi, espérant qu’il est encore debout et qu’il donne de beaux fruits.Offrir un arbre est fort de symbole. Mais encore faut il avoir un terrain pour le planter, me diriez vous ! Vous pouvez toujours offrir un arbrisseau en pot ou faire de la plantation sauvage , au risque du devenir du plant.

Il y a quelque temps, j’étais partie dans une recherche sur le fait de parrainer un arbre ou une forêt. L’idée est belle, mais comme cadeau ce n’est pas très funky. Alors, j’ai cherché « donner son nom à un arbre », avouez que cela fait rêver ! Si vous voulez, un cadre prestigieux, il va falloir casser votre tirelire. Comptez 1000€ pour un tilleul dans le parc du château de Versailles, et 500€ au château de Vaux le vicomte. Puis j’ai trouvé dans un lieu plus proche de moi. Le Château de Sauvan dans les Alpes de Haute-Provence, <http://www.chateaudesauvan.com/unarbreavotrenom.html  où l’on peut donner son nom ou celui d’un proche à un arbre , mais où la somme est à définir par chacun. J’aime cette idée que le nom de personne que j’aime perdure dans le temps , en étant en plus rattaché à un arbre. Il s’agit de savoir partir à la chasse aux informations dans chaque régions, afin de connaître la mise en place de ce genre d’initiatives.

Pour les « fashion victim », histoire de  faire d’une pierre deux coups. Il y a les bracelets treez, qui contribuent à la reforestation.  Avec votre bracelet, vous choisissez quel projet soutenir (où dans le monde) et vous recevez un numéro référençant votre arbre, afin de suivre sa croissance.

 Minolta DSC  Treez: leur site

Photos prises par Dormance, merci de respecter les droits d’auteur.

Barbotine, blog et CO2

Avec le lancement de ce blog et mes recherches sur internet ,j’ai décidé de planter des pieds de romarin…petite compensation CO2.

J’ai choisi cette plante car elle est endémique (c’est à dire adaptée au territoire) et mellifère (littéralement « qui porte du miel  » donc bonne pour les abeilles). Et que le romarin est une plante médicinale, qui peut aussi s’utiliser en cuisine.

Pour information : L’internet et ce qu’il contient ont beau être dématérialisés, cela représente un impact pour l’environnement. Si les données semblent virtuelles, leur transit entre serveurs est pourtant bien concret, et polluerait autant que l’industrie aérienne. Pour donner un exemple : Imaginons une entreprise de 100 salariés avec un envoi de 33 courriels par jour. Sur une base de 220 jours ouvrés, ces envois génèrent des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 13.6 tonnes équivalent de CO2 ! A titre comparatif  un aller-retour Paris/ New York en avion dégage 1 tonne équivalent CO2. Pris individuellement, l’envoi d’un courriel de 1 octet génère 20gr de CO2. (propos recueillis sur le site de l’ADEME)

Le 22 avril c’est la journée mondiale de mobilisation pour planter un arbre.

 

Photos prises par Dormance, merci de respecter les droits d’auteur.