Un jour à Romans

Ayant entendu parler depuis longtemps de la capitale française de la chaussure, et étant dans une démarche de plus en plus axé sur le « fait en France ». J’ai profité d’une journée de libre et de la période des soldes pour me rendre à Romans sur Isère. Pour voir de mes propres yeux, et rencontrer ces irréductibles gaulois, plutôt que d’acheter sur le net. J’avais quelques boutiques en tête, le reste serait de la découverte !

La gare est à deux pas du centre ville, j’ai été accueilli par l’horloge Jacquemart. L’office de tourisme se situe à côté des magasins Marques avenue (où je ne suis pas allée), mais tout se fait facilement à pieds.

Je me suis donc promenée, un peu avant de récupérer un plan de la ville et me rendre au premier magasin. Étonnée de découvrir une Fanny effrontée à côté du terrain de pétanque  ou la façade atypique de l’église Notre Dame de Lourdes. Amusée face aux multiples enseignes de Pognes ( comprenez une grosse brioche ronde).

Ma première étape : la boutique Modetic 42 avenue Gambetta. Pour y trouver la marque 1083 , dont je vous ai déjà un peu parlé. Qui propose des baskets et des jeans.  Malheureusement, ils n’avaient pas de stock sur place. Il n’y avait pas le modèle que j’avais repéré à ma pointure. Mais j’ai pu en essayer un autre, et je peux vous dire qu’elles sont très confortables.

Dormance Petit Chat Grain

Ensuite, je me suis rendu dans le magasin d’usine de la marque Laure Bassal  .34 côte Jacquemart. Ces chaussures sont également conçues sur Romans. Financièrement, c’est très intéressant; les prix sont déjà moitié moins chers et rajouter à cela les soldes ! Je suis repartie avec une paire de sandales. La vendeuse était très gentille, quoique un peu bavarde 🙂 . Mais ce fût très agréable de partager avec elle une discussion autour de l’écologie, le bio et le végétarisme. Sujet qui a découlé du fait que je n’ai pris ni boite à chaussures, ni sac pour transporter mon achat, vu que j’avais pris mon cabas.

Pour la pause repas, je me suis rendue au restaurant bio Un pas de côté 18 rue de la banque. Qui propose en été des repas uniquement végétariens. Je me suis régalé ! En m’y rendant, malgré le super disquaire Disqu’art place de la fontaine couverte, j’ai fait le triste constat que le centre ville était déserté , beaucoup de vitrines sont vides. Peut être est ce dû à la présence du Marques avenue ?

Après  cette bonne assiette, j’ai fait une balade digestive (sous un soleil brûlant) dans les rues anciennes de Romans,longeant l’Isère; traversant l’ancien quartier des tanneurs, passant par la rue des artistes où les galeries d’art côtoient des créateurs d’éventails. Puis je suis montée jusqu’au parc F. Mitterrand qui surplombe la ville. Un endroit chouette, qui mériterait d’être mieux mis en valeur.

Je suis ensuite allée passer deux heures au frais au Musée international de la chaussure. Si vous êtes passionnés de chaussures, d’histoire de la mode ou de vintage. Ce lieu est pour vous ! Ca était un vrai coup de coeur pour moi. On y découvre des souliers dès l’Egypte ancienne jusqu’à nos jours. Voyageant de continent en continent. Avec même une vitrine fétichiste ! Vous y apprendrez ce qu’est une botte de sept lieues ou comment se fabrique une chaussure de A à Z. Une œuvre d’art illustre toujours l’époque représentée.  C’est un lieu très beau, il n’y manque qu’un salon de thé dans sa belle cours, pour se rafraichir et se poser les jours de canicule.

Grâce à ce musée, qui met également les fabricants actuels et locaux en avant. J’ai pu étoffer mon carnet de notes : les chaussures de danse: magic feet ; les souliers éco conçu: soft in ; l’enfant du pays: Made in Romans ; Tchilinguirian ; mon coup de coeur : Le soulier français Ellips ; les hauts de gamme :Robert Clergerie ; et les sandales : Max Vincent.

J’ai fini ma journée en flânant dans la belle librairie La Manufacture place du pont vieux, et dégustant une délicieuse pâtisserie de chez Guillet place Jean Jaurès. Une journée pleine de découvertes. Si vous vous rendez à Romans, je vous déconseillerais d’y faire une journée complète comme moi. Car le tour y est vite fait, une demi journée suffie (sauf si vous faites une visite d’usine, et que vous allez dans tous les magasins). A part si  la ville réalise son projet de devenir  un lieu de regroupement de créateurs et de petites entreprises principalement français, ce qui serait une superbe idée !

Yourte et compagnie

5,4, 3, 2, 1…..avant explosion. Vite, vite fuyons ! Deux jours au vert pour s’oxygéner les neurones et reprendre pied. Sans partir trop loin, à une heure de route ,de quoi se changer les idées. Enfin se poser vraiment, souffler, couper avec les écrans et la ville. Changer d’air et de paysage à deux pas.Direction Mane dans les Alpes de Haute Provence. Convoitée depuis longtemps pour son jardin médiéval.

 

Grosse chaleur, mais verdure à perte de vue. Pour commencer,une marche autour de Mane à la recherche des cabanes pointues. (les parcours ) Pic nic au milieu des chênes. De ses ailes majestueuses un aigle caresse l’air au dessus de nos têtes. Chlorophylle et vieilles pierres. Petit tour au vide grenier du jour. Les façades anciennes sont belles, des matous balafrés surveillent le village. 

A pieds nous voila au Musée et prieuré du Salagon. Malgré des plates bandes encore vierges et des plantes timides à fleurir. Ce lieu où la flore est reine m’émerveille.

Petit détour chez la boutique et distillerie Florame pour humer des huiles essentielles de la région. Gorgée de chaleur et de soleil, je trouve refuge sous les pans de bois colorés de la yourte des Truffiers. Pour seuls voisins des chevaux, des ânes, la faune invisible mais sonore. Le ciel est empli d’étoiles, que la nuit fut sereine !

Minolta DSCMinolta DSCMinolta DSCMinolta DSCLe lendemain.Une partie de la matinée fut faite de moments enfantins, à observer la nature et à grimper aux arbres.Puis,direction le marché de Forcalquier qui a fait honneur à sa réputation de plus grand de la région ! Tout en haut, nous avons vu au loin les dômes de St Michel de l’observatoire. C’est déjà l’heure du retour…mais en un jour et demi, c’est comme si une semaine c’était écoulée. En rentrant les rues me semblèrent pleine de fureur toute touristique. Je suis vite allée dans mon chez moi, Tentant de préserver encore quelques heures les bienfaits de cette escapade.

J’ai ramené : Une carte postale représentant une planche botanique de plantes médicinales et deux sachets de graines pour mon papa du Salagon. Une huile de massage décontractante de chez Florame. (accueil adorable !) 2 bougies à la cire d’abeilles faites main achetées sur le marché de Forcalquier.

En plus : Le Salagon et ses jardins : le site du musée

La nuit dans la yourte: Les Truffiers un lieu magique, à l’esprit familiale et chaleureux, merci encore à nos hôtes de leur gentillesse.

Un restau super au hasard de la route : L’aromavin, place Marcel Pagnol à Manosque.

weekend art déco à Reims

C’était l’été dernier, déjà…Un retour aux sources. Un moment bulle de champagne, il faisait beau, mes pas étaient joyeux et mon cœur presque léger. Toujours le nez en l’air pour capter la moindre frise art déco, les façades, les vitraux. Des lieux chargés d’histoire. Je ressens la gentillesse rugueuse toute champenoise. Je me désole sur certains endroits magnifiques laissaient à l’abandon. Mes yeux pétillent devant tant de merveilles. Ci dessus : Café du Palais leur site

« REIMS PRÉSENTE L’EXEMPLE LE PLUS IMPORTANT DE FRANCE D’UNE VILLE COMPLÈTE A L’ARCHITECTURE DES ANNÉES 20 « 

IMAG0345 (hotel le vergeur)

 Pour voyager dans le temps, je vous conseille de faire une visite guidée d’un hôtel particulier changé en musée. Il faut réserver ! Musée le Vergeur leur site

Le magnifique Salon de thé, patisserie Waïda et fils

Le centre ville de Reims particulièrement bombardé pendant la première guerre mondiale, comme ses faubourgs offrent -grâce à la reconstruction qui la suivit- ainsi un panorama des principaux courants architecturaux des années 1920 en France. Vous pouvez d’ailleurs suivre une visite guidée pour parcourir la ville sous un oeil art déco.

Je me suis réfugiée de la pluie devant les belles oeuvres du musée des Beaux arts. Pour en savoir plus c’est par

J’ai redécouvert les Halles Boulingrin qui ont été sauvés de la destruction, et en ouvrant les yeux tout autour de ce haut lieu historique. Je me suis régalée des belles façades art déco. Pour plus d’info allez voir ici.

Aucun texte alternatif disponible.

En cadeau Bonux mais sans images à l’appui : J’ai pu découvrir grâce aux concerts « un été à Reims » gratuits, place du forum = l’univers poétique et doux de Luciole son site et les crooners déjantés de Hot Club des frères André leur site.

J’ai aussi pu faire un brunch sympathique à « en appar »thé », un lieu convivial et chaleureux, qui ravira tous les gourmands.

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Photos: les bonnes adresses remoises

.  Et pour finir, un passage obligé par la Pharmacie Dieu Lumière ( 1place St Timothée) pour acheter la « Tisane de santé Dereims » rafraichissante et dépurative avec son emballage rétro !

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Biblio :Reims et le mystère art déco de Pascal Stritt et Gérard Lemarié;  le roman L’ultime sacrilège de Jerôme Bellay

Photos prises par Dormance, merci de respecter les droits d’auteur.