Ce qui m’a attiré dans ce bouquin, c’est d’abord son titre original et amusant. Mais en lisant la quatrième de couverture, j’ai compris que le fond de cette histoire était loin d’être drôle. Cette approche est à l’image de ce livre, où l’on jongle entre tristesse et légèreté. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, dans une Europe marquée par cette épreuve, une jeune femme écrivaine londonienne se lie d’amitié avec des guernesiais, par échange de courriers. Elle apprend ainsi comment l’île à vécut l’occupation. Et la création d’un cercle littéraire bravant les interdits, qui permit de sauvegarder l’humanité et l’intégrité de ses membres face aux horreurs de la guerre. Ce roman est d’une énergie folle, sûrement grâce à son écriture, on passe d’une lettre à l’autre avec une voracité telle, que l’on arrive à la fin du livre sans s’en rendre compte. Comme dit dans une des lettres: « l’humour est le meilleur moyen de rendre supportable l’insupportable. » C’est bien le mot d’ordre de ce roman, où l’on passe d’une émotion à l’autre, avec une peinture de la réalité de la guerre et de ce qui a suivit en filigrane. Assez poignant tout de même, pour me tirer des larmes. Il n’y a aucune sensiblerie juste des témoignages parsemés ça et là, et des personnages attachants. Ce livre est une bouffé de positivisme. Une sorte de journal à la Bridget Jones version 1946, en beaucoup plus fin. J’ai presque regretté de l’avoir lu si vite, ayant envie de rester dans la bulle crée par ce livre.
Il est sur ma pile de livres à lire. Cela me donne encore plus envie de le commencer !
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J’allais dire, tu peux y aller les yeux fermés..mais pour lire ce n’est pas pratique. Je l’ai passé à plusieurs personnes qui l’ont aimé aussi.
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