Dans notre monde où tout est de plus en plus informatisé, numérisé , virtuel. De plus en plus d’entre nous commençons à saturer. Beaucoup se détachent petit à petit des réseaux sociaux, mais il semble compliqué de vivre totalement sans cet outil .
C’est plus souvent pendant les périodes de vacances, que l’on arrive le plus à couper le lien avec ces réseaux soucieux, qui mettent souvent en avant la compétition, la comparaison . La vie des autres semble tellement mieux que la notre. L’esprit n’est jamais tranquille, les heures s’écoulent et nous nous rendons compte que nous sommes toujours plantés devant notre écran sans vraiment le vouloir, comme happés dans un puits sans fond.

source image : Photoflake on deviantart
Mon mois de roadtrip m’a permis de diminuer grandement le temps passer sur les écrans. J’avais un ordinateur dans le sac, pour le blog et pour me renseigner sur les hébergements potentiels. Mais je ne m’en suis servi que très rarement. Et cela m’a fait un bien fou, cela est dur le voyage terminé de ne pas retomber dans les travers passés, et faire perdurer ce mode de vie. Pour cela, j’essaye de repenser aux bienfaits que cela m’a apporté.
J’ai eu l’impression d’avoir l’esprit plus libre et plus léger. De retrouver des neurones (déjà que je n’en ai pas beaucoup) , de la concentration, et des réactions vives. Mon sommeil était meilleur. De gagner du temps pour faire des choses que j’aime, lire, me balader , découvrir par moi même…. De vivre plus pleinement. Et j’ai surtout voulu sortir de ces relations virtuelles, je suis allée voir en vrai des personnes que je n’avais pas vu depuis longtemps. Parce que les nouvelles sur facebook ça va un temps. Et ça m’a permis de voir que c’était de vrais amis, qui avaient pleins d’histoires à me raconter, plus riches et plus sincères qu’une photo, un commentaire ou un like.
Bien sûr je suis passée à côté d’articles de copines blogueuses ou de blogs/ sites que je suis régulièrement. Mais est ce que cela à changer mon existence…non. Même si je ne remets pas en doute la qualité de tout ça. En vrai, je n’en ai pas besoin pour être heureuse. Ce n’est pas ça l’essentiel. Le pire c’est que nous le savons tous au fond de nous, il semblerait que la force des écrans soient plus grande. J’ai même réfléchis sérieusement à arrêter ce blog. Qui me cloue sur mon ordi des heures durant, qui me stresse pour trouver l’inspiration. Qui me donne l’impression parfois même, de ne pas faire bien les choses, que les autres font mieux….

Un moment pour soi
Je vais tenter de garder un quotidien avec un minimum de connexion sur internet. En m’auto-disciplinant et régulant tout ça, quitte à me créer une sorte de planning. Arrêter de nourrir mon besoin de reconnaissance et flatter mon narcisse par des « j’aime », chercher l’approbation ou l’attention des autres. Je souhaite me réaliser simplement. Tout ce que je peux vous dire c’est :
Allez plutôt taper à la porte de ceux qui sont vos soit disant « amis », partagez un temps ensemble en chair et en os, un thé, une ballade, envoyez leur plutôt une carte postale qu’un courriel, et vous verrez le plaisir que cela propage. Juste lever le nez se connecter à la nature, en observant le ciel plutôt que de consulter météo France. Se faire confiance, suivre son ressenti. Tous ces outils, aussi intelligents et utiles soient ils, nous font oublier nos capacités en nous assistant. Je ne veux pas jouer la vieille réac, juste vous partager ce que j’ai vécu, senti, ce bien être, cette liberté. Le tout est d’utiliser ces écrans à bon escient. N’oubliez pas de quoi vous êtes capables, ne mettez pas en doute ce que vous êtes. Arrêtez de regarder ce qu’il se passe chez les autres, qui sûrement trichent, améliorent la réalité, une photo immobilisant une fraction de seconde n’est en rien la réalité en continue. Tout est une question d’angle de vue.
Je rêve de bientôt essayer de couper tout ça, téléphone, ordinateur etc pour de bon, au moins pour un temps. Je suis persuadée que ça va me faire tout drôle,même si je ne suis pas une geek de première. Car les gestes habituels automatiques sont les pires, ils comblent un vide dont on n’a pas forcément conscience. Ce « vide » est nécessaire, il permet de rêver, imaginer, souffler, observer, et se rappeler tout ce qui existe à côté. Qu’un travail au crochet attend depuis quelques semaines dans un sac, que certains livres patientent depuis bien trop longtemps sur une étagère, que ça serait bien d’aller rendre visiter à ceux qui comptent. La liste est longue, à vous de l’établir à votre gout !
Je me retrouve totalement dans ton écrit ! Mes road trip m’ont toujours aidé à me détacher des réseaux sociaux et c’était une très bonne chose !
https://la-parenthese-psy.com/
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