Weekend en Suisse

J’ai eu la chance il y a quelque semaines, de partir un peu à l’improviste en Suisse. Depuis longtemps je souhaitais me rendre au musée suisse de la mode à Yverdon les bains. J’ai eu le plaisir de découvrir à quel point cette ville était engagée pour le respect de l’environnement, voici un peu ce que j’ai pu y découvrir.

La vue de l’auberge de jeunesse d’Yverdon les bains

Yverdon les bains est une ville empreinte d’histoire, qui donne sur le lac de Neufchâtel. C’est un lieu thermal avec une source d’eau sulfureuse connue depuis l’antiquité romaine et qui est toujours exploitée actuellement. S’il fallait que je choisisse trois mots pour définir Yverdon et mon séjour , ça serait  : paisible, propre et…cher ! J’ai donc posé mon sac à dos au gîte du passant , où l’accueil a été plus que gentil. Il donne sur les quais et est entouré de maisonnettes en bois de pêcheurs. Et fait face au Parc des rives. Un chemin passe juste devant afin de rejoindre le lac, et le longer sur quelques kilomètres. Le point de vue est magnifique, et c’est l’hébergement le plus abordable de la ville ( sachant que je n’ai pas cherché de air bnb ou de couchsurfing, comme le départ c’est fait rapidement). De là, on se situe à 10 min à pieds du centre ville, en longeant le canal. Et il y a beaucoup de choses à voir, rien que de marcher le long du lac ou sur d’autres circuits thématiques autour de la ville qui ne manquent pas. A peine arrivée, et installée dans le dortoir ( que j’ai eu pour moi toute seule 🙂  ), je suis partie en quête d’un lieu où manger, cela m’a permis de me situer et de repérer pour le lendemain les lieux et les choses à faire.J’ai découvert ainsi l’association pour un vent nouveau Ovny, qui propose une cuisine végétale, bio, locale , de saison et fait maison par le biais d’un foodtruck, ainsi que la réalisation de projets éthiques, écologiques et sociaux.  Au hasard de mes pas je suis tombée sur une épicerie de vrac dans une des rues principales du centre, où je suis retournée dès le lendemain matin évidemment ! En me promenant, j’ai pu voir que la commune met en avant les différentes essences plantées dans ses espaces verts…

Lire la suite

Fontaine de Vaucluse

Il existe des lieux qui très rapidement peuvent vous couper du quotidien. Où en quelques instants, vous oubliez votre matinée voire votre semaine de travail . Où l’on se sent en vacances même si ce n’est pas le cas, pour peu que le soleil soit au rendez vous. C’est ce que j’ai ressenti en visitant le village de Fontaine de Vaucluse.

Depuis le temps que je souhaitais visiter ce petit coin du Vaucluse, à quelques minutes  d’Avignon, me voilà comblée. C’est grâce à ma copine blogueuse et photographe Laura Sauvage, qui a grandit non loin de là, que j’ai pris le temps d’enfin me rendre dans ce joli village. Elle a voulu me faire découvrir ce lieu touristique fait de pierre et d’eau.

Bien sûr par son nom, on peut se douter que l’eau est omniprésente, à un point tel qu’un moulin hydraulique y a été construit. Un moulin pour fabriquer du papier !! Et c’est bien cela qui m’ a toujours donné envie d’y aller.

Nous avons eu la chance de pouvoir profiter de ce bel endroit, sans trop de touristes. Sinon c’est foule monstre. Les terrasses colorées et tentantes en bord de rivière encore fermées nous font de l’oeil, paisibles rêveries d’un vide serein. L’ italien, l’allemand, et les mots de Pétrarque le poète humaniste courent dans les rues et sur les murs. Tout se mélange sous le bruit de l’eau forte et fraîche des neiges fondues. Nos pas se dirigent premièrement vers le moulin de Vallis Clausa. Pour nous y rendre, une galerie abritant des artisans et des gourmandises un peu triste hors saison. Cette roue  tournant sans fin, au rythme des remous m’a fasciné. Toute l’intelligence et le savoir en cet objet ayant traversé les âges, on frôle l’infini et ça donne le tournis.

Puis nous voila face aux marteaux, aux bassins, aux grilles et tout cet univers suspendu dans le temps. Juste à observer, c’est déjà impressionnant. J’aurais aimé en savoir plus.

Le moulin mène au magasin, ou bien est ce l’inverse. La tentation est forte, les papiers se parent de fleurs, de feuilles en tous genres, de robes aux couleurs changeantes . Ils se changeront en cahier, en cartes postales, ou feuille libre comme l’air.

souvenir du moulin à papier

Puis il fallut prendre un peu de hauteur.  il était temps de découvrir LE Trou..  L’œil bleu où tout se passe, d’où tout vient. Qui a ses caprices, parfois vides, parfois plein. Nous avons été chanceuses. Il était repu de glacier . Mais par où passe le précieux liquide ? c’est là que réside le mystère. Il y a forcément un truc ! C’est la magie de la nature. A bien regarder, on peut observer des vestiges des passages d’autres rêveurs marcheurs comme nous.

La tête en prend plein les sens, pour qui aime randonner il y a des grottes à découvrir, un château perché, pour ceux aussi amateurs d’histoire peuvent se rendre au musée traitant de la deuxième guerre mondiale et faire un saut dans les époques en se rendant dans l’église médiévale de la ville et pour les amoureux des lettres vous pourrez vous réfugier au musée et à la librairie consacrés à Pétrarques. Puis finir en mangeant une glace artisanale à la figue et à la lavande.

Pour celles et ceux qui seraient tentés par la découverte de ce village provençal. Je ne peux que vous conseiller d’y aller en période creuse sous le soleil, pour profiter pleinement du lieu.

Lyon rugissant

Me lever tôt pour prendre le train et découvrir de nouvelles choses ne me dérange jamais, même si c’est un dimanche. Le trajet dans le train m’immerge déjà dans l’esprit de voyage.  J’aime prendre le train, j’aime  y regarder les paysages,observer les gens autour de moi,  lire et rêvasser. Arrivée à Lyon le soleil me tend les bras, mais l’hiver n’a pas dit son dernier mot. Un passe pour la journée pour tous les transports en commun en poche me voila en direction de ma chambre. Premier essai d’Air bnb. Puis pour bien commencer mon séjour, dégustation d’un burger végétarien et bio chez Yabio. Visite du musée des tissus et des arts décoratifs, pour ensuite me rendre au Salon de la mode vintage. Depuis longtemps espéré, j’avais dû m’en faire tout un cinéma, car la déception fut au rendez vous. Au moins l’aurais je fait. Après avoir posé mes achats chez mon hôtesse, qui m’a beaucoup aidé à me repérer. Direction le Gentle Cat, salon de thé, bar à chats. Avec six minettes qui se réveillaient de leur sieste. Même si le concept est très sympathique, je me suis interrogé :  de quel droit  pouvais je solliciter ces félins qui n’ont rien demandé ? Pour clôturer cette journée bien remplie, avant d’enfin pouvoir enlever mes chaussures. Je suis allée chez Nos bons plats pour un repas léger mais végétarien et sans gluten.

Adresses du Dimanche:

Yabio Burger Bio : 19 ru du Garet dans le 1er

Musée des tissus et des arts décoratifs : 34 rue de la Charité dans le 2ème.

Salon de la mode Vintage :Au DOUBLE-MIXTE 19  Avenue Gaston Berger, 69100 Villeurbanne

Gentle cat :16 rue du Gal Plessier dans le 2ème.

Nos bons plats : 77 cours Vitton dans le 6ème.

Réveil en douceur.Un merci à la craie sur le tableau de la cuisine.  Je pose la clé sur le meuble d’entrée, bonjour-au revoir et pars discrètement. La papeterie/imprimerie faisant face à mon logement est ouverte. Ali Baba en carton serait aux anges dans cette caverne. Partageant l’émotion d’un faire-part royal et d’époque . Grace Kelly et Reynier. Petit fils ravie et touché par l’héritage retrouvé. Etre comme une enfant… ou comme un être émerveillé tout simplement. Explorer  une ville, se perdre dans les rues, user ses semelles pour à la fin s’écrouler d’une fatigue heureuse. Se laisser fondre sous la couette. Yeux ébahis et bouche ouverte devant un nandou et des daims à 10 pas de moi. Voyager dans le temps et l’espace en découvrant des plantes exotiques ou carnivores. Heureuse de voir s’affairer autant de monde autour de cette nature. Langues vertes se terminant par du rose, feuilles en dégradé. Douceur moite des serres du Parc de la Tête d’Or. Respiration dans la ville, bulle de chlorophylle. Son de feuillage qui tombe, de brumisateur automatique. L’odeur de la serre aux camélias, enrobante, chaleureuse, un brin désuète. Telle une mamie coquette. Surprise de haut vol, en voyant un ours qui pointait le bout de sa truffe. Joie qui s’est refroidie aussi vite que la tristesse et l’ennui de ce dernier m’ont parut flagrant.Tournant en rond, toujours sur le même chemin. Pigeon jaloux qu’on ne lui accorde plus d’attention, les flamands roses ont volés la vedette ! Le sac tire sur mes épaules, les branches se tordent, tarabiscotées. Autant que les langues des girafes qui semblent trop longues pour leurs bouches. Mes pas me mènent ensuite vers TOTO, histoire de farfouiller dans les tissus. Je pose enfin mon sac, chez My petite factory, petit restaurant sans gluten. Après m’être régalé et dandiné sur ma chaise sur la bande son de mon lieu de déjeuner. Je prends de la hauteur, par un sacro-saint funiculaire, Fourvière. Splendides mosaiques d’inspiration byzantine, toute cette lumière , tout ce doré m’emplissent le coeur. Après quelques cartes postales à envoyer, des rayons de soleil à capter en surplombant la ville. Il est temps de prendre le chemin de la gare…

 

Adresses du lundi :

Pixel and paper (papeterie ) : 82 cours Vitton dans le 6ème

TOTO (magasin de tissus):  20 place Louis Pradel dans le 1er

My petite factory : 17 rue Neuve dans le 1er.