Récolte sauvage

Comme je vous en avais parlé dans ma liste des rêves à réaliser (Petits défis et grands rêves)  cela faisait longtemps que je voulais participer à un atelier pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages comestibles. Dimanche dernier le soleil au rendez vous, nous sommes partis battre la campagne afin de ramasser de quoi se mettre sous la dent , accompagnés de deux supers profs 🙂

Départ pour  le village de Lauris dans le Vaucluse à une demi heure d’Aix en Provence. Nous arrivons dans la belle demeure d’Elisabeth qui est diététicienne  et naturopathe et qui propose en plus de ses consultations, des ateliers et fait gîte.

Minolta DSC
Dormance Petit Chat Grain

Une fois entrés Lisette nous accueille chaleureusement , tellement passionnée elle part déjà dans quelques explications. Une salle nous attend avec des panneaux explicatifs et des assiettes contenants ce que nous allons ramasser dans quelques minutes. Et même des idées de recettes. On goute ,on touche, et on tente tant bien que mal  de mémoriser quelques noms et formes avant de nous rendre sur le terrain. Les termes latins côtoient le provençal, on se régale tout autant de l’apprentissage que des anecdotes de cette femme pleine d’énergie et de savoirs.

Et c’est parti, pour la cueillette. Lisette a repéré des champs où l’on pourra bien remplir nos paniers. Doucettes d’eau, et doucettes en tous genre d’ailleurs, dans notre région visiblement dès qu’une plante à un goût doux elle porte le nom de doucette. L’oeil s’habitue petit à petit à repérer ce que nous cherchons. Tous les sens sont en éveil, certaines plantes sont même passés doucement contre visage -astuce des anciens ! – « si ça ne passe là , ça ne passera pas la dedans ». Pourtant , il existe des exceptions, nous avons ramassé du chardon marie , gare à ses piques !  Son goût est frais et rappelle le concombre. Et l’ortie , bien connue , ne passerait pas trop le test du visage, elle est malgré tout très bonne que ce soit gustativement ou nutritivement. Le panier se rempli très vite, et nous sommes tous étonnés de découvrir tout ce que nous pouvons en fait manger à portée de main.

Nos papilles en plein champs passent de saveurs en textures…Mais maintenant il est temps d’apprendre à les cuisiner !

Lauris Dormance Petit Chat Grain
crédit photo: Dormance Petit Chat Grain

En salade, en soupe, dans des gressins , chacun met la main à la pâte. Un repas sain que nous offre la nature, et visiblement bon pour la santé.

Soupe de cressonnette, ou de feuilles de coquelicots et d’herbe Saint Joseph, beurre de cressonnette, gressins aux orties séchées, nombrils de vénus remplis de crème à la pimprenelle et salade fleurie.

Bref un dimanche après midi, comme je voudrais en vivre plus, convivial, instructif, à profiter du grand air et du soleil. 3h heures intensives !

Si cela vous tente, il y aura encore des ateliers en mars et avril. Bien sûr la cueillette varie selon les mois et les saisons. En avril l’atelier sera autour des fleurs comestibles par exemple. Maintenant que le savoir a été inculqué, il est plus aisé de chercher dans les livres. Je pense qu’il vaut mieux apprendre dans ce sens d’ailleurs, quelques cours puis s’aider d’un livre.  De mon côté, j’ai hâte de tester quelques recettes , comme la soupe de roquette.

Pour de plus amples informations c’est ici :

Le grand jardin

95 Avenue de la Gare
84360 Lauris

tél.: 06 51 15 94 12
09 50 23 17 09

contact@legrandjardin.org

Une réflexion sur “Récolte sauvage

  1. Pingback: L’herbe de la Saint Jean | Dormance Petit-Chat-Grain

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