J’ai rencontré Léa , il y a quelques temps un peu grâce au blog. C’était lors de la fête d’anniversaire du blog de mon amie Marion .J’ai apprécié tout de suite son regard perçant caractéristique des artistes. Observatrice, curieuse et esthète. Car oui, c’est une artiste, une artisane, qui crée des céramiques. Léa est par la suite devenue une amie, et j’ai eu la chance de visiter son atelier.
A l’écart des bruits de la ville, dans la campagne aixoise se trouve l’atelier d’Horygine Studio. C’est avec mon amie blogueuse et créatrice Happy Pink Berry que j’ai découvert les lieux. Le ciel capricieux éclaire tout de même la pièce avec une certaine douceur,la luminosité est là et nous comprenons qu’elle a une place importante dans la création. La lumière naturelle, celle qui va révéler les couleurs des céramiques sorties du four. Celle qui magnifiera les créations de Léa, celle qui habillera le travail de la terre et des pigments. Dans une recherche d’élégance, de simplicité et de pureté .
Penser ou faire , les éternels contraires…Depuis le temps, que je souhaitais aborder ce sujet… au vue du contexte actuel, je pense qu’il est temps. Le visionnage du film Captain Fantastic (que je vous conseille fortement de voir) ayant accru mon positionnement sur le fait d’agir concrètement. J’ai déjà parlé ici , du fait d’apprendre à tout âge, d’oser…Oser sortir de sa zone de confort, sortir des sentiers battus. Casser les codes et remettre en question l’ordre établit.
J’ai eu la chance de grandir avec autour de moi, des adultes qui mêlaient deux grands axes de vie qui sont souvent mis en contradiction. C’est à dire, être intellectuel ou être manuel. Comme si les deux étaient bien distincts et ne pouvaient se croiser. Et le pire, est surtout qu’un mode de fonctionnement semblerait supérieur à l’autre dans l’esprit commun.
Pour certains c’est objectif Lune, pour d’autres Jardin partagé…chacun son truc. J’ai toujours été fascinée par les potagers urbains, ou jardins ouvriers depuis que je suis enfant. Ça m’a toujours émue, sans trop savoir pourquoi. Et encore maintenant, cela me passionne. En découvrant dernièrement, celui de la ville de Mordelles en Bretagne, je me suis dit que j’allais faire quelques recherches pour comprendre comment en mettre un en place. Pour ensuite vous partager ces bases de projets. Afin peut être, de susciter des vocations…Car nos villes ont besoin de verdure, mais aussi d’autonomie alimentaire. Ces jardins sont des moyens de rester connecter à la terre, et de montrer à chaque âge d’où vient une salade ou comment pousse une aubergine. Voici donc les différentes informations que j’ai pu glaner ça et là.
Jardin partagé de Mordelles
Qu’est ce qu’un jardin partagé ?
C’est un jardin potager construit et/ou cultivé par les habitants d’un quartier ou d’un village.Cela peut se faire sous l’impulsion d’une municipalité ou d’un groupement de citoyens. Réunis en association, les habitants gèrent le lieu et prennent des décisions de manière collective. Chaque projet est unique par son aménagement et son fonctionnement .Les valeurs restant, en revanche les même partout : solidarité, convivialité, lien, entraide, partage entre les générations et les cultures. Cela mélange jardiniers du dimanche et ceux plus expérimentés. Il existe , tout de même une Charte des Jardins partagés à respecter lors de la création d’un projet de jardin. Celle ci encourage les techniques de permaculture ou d’agrocécologie, ou en tout cas une culture dans le respect du vivant, sans pesticide ! Cet écrin de verdure en ville est une bulle de préservation de la biodiversité. Et bien sûr, il est important de se renseigner sur la législation de chaque commune ou communauté de communes, afin de vérifier la faisabilité juridique, technique et financière . Le projet se crée en lien serré avec ces entités (a moins que vous fassiez un potager sauvage tel des guerilla gardener 😉 )